Le Chevesne (Leuciscus cephalus) est une espèce de poissons d'eau douce très fréquente en Europe. En France, il est répandu sur tout le territoire hormis le Nord-Pas-de-Calais, la Corse et le Finistère.
Dimensions : 20 à 40 cm, 250 à 500 g, maxi. 50 à 60 cm, 2 à 3 kg. Coloration : Les petits chevesnes sont argentés avec le dos noir. Les écailles des spécimens les plus gros développent une bande latérale foncée. Œil jaune. Nageoires inférieures jaunes à rouge-orange, nageoire anale généralement rougeâtre. Les flancs acquièrent une teinte dorée chez les individus les plus âgés. Alimentation : Invertébrés de fond, insectes, végétation ; les individus les plus gros se nourrissent également de petits poissons, d’écrevisses, de grenouilles et même de campagnols aquatiques. Le chevesne est un poisson trapu à large dos qui ressemble à l’ide. On le distingue de l’ide et des autres cyprinidés par sa tête large et aplatie, sa nageoire anale convexe et ses grandes écailles.
Il est Comme les autres membres de sa famille, le chabot de Sibérie possède une grosse tête munie d’yeux situés presque au sommet, ainsi que de grandes nageoires pectorales arrondies qui rappellent des ailes lorsque le poisson repose au fond de l’eau. Ressemble beaucoup au chabot commun et peut être confondu avec la forme d’eau douce du chaboisseau à quatre cornes. Chez le chabot de Sibérie, le rayon le plus à l’intérieur de la nageoire pelvienne est plus court que le plus à l’extérieur, tandis qu’ils sont de même longueur chez le chabot commun. Pédoncule caudal plus court que la nageoire anale chez le chabot de Sibérie et chez le chabot commun. Chez la forme du chaboisseau à quatre cornes présente dans les lacs, ces deux éléments sont de même longueur. L’extrémité pointue de l’opercule est recourbée vers le haut chez le chabot de Sibérie et chez le chabot commun, tandis qu’elle est droite chez le chaboisseau à quatre cornes.
Dimensions : 5 à 8 cm, jusqu'à 12 cm. Coloration : Dos marron clair avec marques plus foncées. Les taches présentes sur les nageoires pelviennes donnent une impression de bandes transversales. Ces taches sont absentes chez le chabot commun. Alimentation : Larves d’insectes et autres invertébrés de fond.
Le Chabot de mer (Taurulus bubalis) est l'une des rares espèces de la famille des Cottidés à vivre en eaux salées. C'est la seule espèce du genre Taurulus. Dimensions : 10 à 15 cm, jusqu’à 18 cm. Coloration : Couleur variable, du vert olive au marron avec des marbrures sombres qui forment quatre bandes verticales foncées. Les flancs peuvent également présenter des marques plus claires. Ventre vert bleuâtre clair. Pendant le frai, les mâles sont plus colorés, le ventre devenant rouge avec des tâches pâles comme chez le chaboisseau à épines courtes. Alimentation : Invertébrés benthiques, petits gobies et loquettes.
Le chabot de mer ressemble à un petit chaboisseau à épines courtes, mais on le distingue de cette dernière espèce grâce aux deux épines qui ornent ses opercules, ainsi qu’à la longue épine antérieure qui s’étend au-delà de la postérieure. La membrane des branchies constitue une autre méthode d’identification : chez le chabot de mer elle est fixée à la gorge à son point intermédiaire, tandis que chez le chaboisseau à quatre cornes et chez le chaboisseau à épines courtes, cette membrane est libre. Une rangée de plaques osseuses court le long de la ligne latérale et la peau est sans écailles.
Le Chabot commun (Cottus gobio) est une espèce de poissons de la famille des Cottidae. L'espèce était décrite en plusieurs sous-espèces. Dimensions : 6 à 8 cm, jusqu’à 13 cm. Coloration : Marques marron foncé irrégulières sur le dos et les côtés, ventre pâle. Nageoires pelviennes incolores, pas de bandes comme chez le chabot de Sibérie. Alimentation : Larves d’insectes et autres invertébrés de fond.
Le chabot commun possède une grosse tête munie d’yeux situés presque au sommet de la tête, ainsi que de grandes nageoires pectorales arrondies qui rappellent des ailes lorsque le poisson repose au fond de l’eau. Il ressemble beaucoup au chabot de Sibérie et peut être confondu avec la forme d’eau douce du chaboisseau à quatre cornes. Les rayons le plus à l’intérieur et à l’extérieur de la nageoire pelvienne sont de même longueur chez le chabot commun, tandis que chez le chabot de Sibérie, le rayon le plus à l’intérieur est plus court. Chez ces deux espèces, le pédoncule caudal, qui correspondant à la distance entre la bordure de la nageoire anale et la base de la nageoire caudale, est plus court que la nageoire anale elle-même. Chez la forme d’eau douce du chaboisseau à quatre cornes, il est de même longueur que la nageoire anale. L’aiguillon qui se projette vers l’arrière à partir de l’opercule est courbé vers le haut chez le chabot commun et chez le chabot de Sibérie, tandis qu’il est droit chez le chaboisseau à quatre cornes.
Le Chaboisseau à quatre cornes (Triglopsis quadricornis) est un poisson du genre Myoxocephalus. Dimensions : 9 à 15 cm dans les lacs, peut atteindre 20 à 30 cm en mer. Coloration : Partie supérieure du corps foncée et marbrée. Le ventre de la femelle est blanc et celui du mâle est brun-jaunâtre. Alimentation : Organismes de fond, œufs de poissons.
Avec ses grandes nageoires pectorales arrondies, sa grosse tête noueuse et ses lèvres protubérantes, le chaboisseau à quatre cornes est caractéristique de la famille des Cottidae (chaboisseau). La forme marine se distingue principalement par quatre protubérances osseuses sur la tête, absentes chez la forme d’eau douce sans accès à la mer. La variété d’eau douce ressemble ainsi beaucoup au chabot de Sibérie et au chabot commun, mais elle se distingue par son pédoncule caudal plus long, qui atteint la longueur de la nageoire anale. Le chaboisseau à quatre cornes est la seule des trois espèces qui présente une membrane de branchies sous la tête. Il se distingue également par le fait que l’extrémité pointue de l’opercule est hérissée vers l’arrière et non courbée vers l’avant.
Le Chaboisseau à épines courtes (Myoxocephalus scorpius ) ou crapaud de mer à épines courtes, est un poisson de la famille des Cottidae. Dimensions : 20 à 30 cm. Peut peser jusqu’à 1 kg. Coloration : Cette espèce n’est sûrement pas le poisson le plus beau, mais le mâle peut présenter de superbes couleurs, notamment pendant la période du frai. La tête et le dos sont foncés avec des marques indistinctes et les nageoires sont rayées. Le ventre de la femelle est orange et présente des taches blanchâtres clairement définies. Le ventre du mâle est plus rouge et il devient très vif pendant la période de reproduction, ce qui fait ressortir les taches blanches. Alimentation : Crustacées de fond, notamment des isopodes, et petits poissons.
Muni d’aiguillons, d’une grande bouche et de grandes nageoires pectorales, le chaboisseau à épines courtes est un poisson à l’aspect impressionnant. Sa tête est dotée d’épines hérissée vers l’arrière, moins grosses ou arrondie que celles du chaboisseau à quatre cornes. Deux courts aiguillons sont présents sur chaque opercule. Sous la tête, une membrane de peau protège les branchies.
La Carrelet (Pleuronectes platessa) est un poisson plat benthique de la famille des Pleuronectidae vivant sur les fonds sablonneux ou vaseux, parfois de graviers. Dimensions : 25 à 35 cm. Coloration : Le carrelet possède des taches rousses sur son museau supérieur, mais il ne s’agit pas là d’un moyen d’identification fiable car les flets exhibent souvent les mêmes taches. Alimentation : Invertébrés benthiques, surtout crustacées, ainsi que petits poissons.
Le carrelet possède 4 à 7 protubérances osseuses à l’arrière de l’œil. Nageoires plus arrondies que celles du flet. La nageoire anale possède au moins 49 rayons, tandis que celle du flet en présente entre 35 et 46.
Le Carpe prussienne (Carassius gibelio) ou carpe de Prusse, Carassius gibelio, est une espèce de poissons appartenant à la famille des cyprinidés. Dimensions : 10 à 35 cm. Coloration : Teinte générale argentée, parfois légèrement jaunâtre, tandis que la carpe à la lune est plutôt dorée. Le caractère le plus distinctif est la couleur de la membrane qui délimite la cavité du corps. Elle est noire chez la carpe prussienne et pâle chez la carpe à la lune. Alimentation : Organismes de fond.
Carpe au corps trapu qui présente une longue nageoire dorsale. Ressemble beaucoup à la carpe à la lune des lacs finlandais. Toutefois, ses écailles, au nombre de 27 à 32 le long de la ligne latérale, sont légèrement plus grandes. La queue de la carpe prussienne est plus fourchue que celle de la carpe à la lune.
La carpe commune (Cyprinus carpio) est une espèce de poisson de la famille des cyprinidés. Cette Carpe possède plusieurs formes d'élevage désignés sous les appellations carpe cuir, carpe miroir ou encore carpe koï. Les carpes communes prises dans les étangs sont toujours beaucoup plus grosses que les carpes à la lune présentes dans les mêmes eaux, la longueur de cette dernière espèce atteignant rarement les 15 cm. La carpe commune se distingue également des espèces proches par la forme de sa longue nageoire dorsale, avec son bord anguleux, celui des deux autres espèces étant plus arrondi. La présence de deux paires de barbillons constitue également une caractéristique distinctive de la carpe commune. Dimensions : 35 à 60 cm, 1 à 3 kg, jusqu’à 18 kg. Coloration : Dos et nageoires généralement foncés, flancs cuivrés ou dorés. Alimentation : Organismes de fond et végétation.
Les carpes sont les poissons les plus anciennement élevés au monde. Déjà pratiqué en Chine il y a plus de 2 000 ans, l’élevage des carpes fut introduit en Europe par les Romains. Échappée des étangs d’élevage, la carpe s’est largement naturalisée dans les eaux finlandaises. La variété introduite en Finlande est celle qui était autrefois élevée dans les étangs. En Finlande,
Le Carpe à la lune (Carassius carassius) est un poisson de la famille des cyprinidés, celle des carpes et des vairons. Dimensions : Forme de lac généralement de 20 à 35 cm, jusqu’à 40 cm et 1 kg, rarement plus de 2 kg. Forme d’étant de 5 à 15 cm. Coloration : D’une teinte générale grisâtre lorsque le poisson est jeune, ses flancs prennent rapidement une coloration dorée. Les anciennes formes de lac sont plus dorées ou cuivre. Les nageoires pelvienne et anale ont une coloration rougeâtre. La carpe prussienne garde ses flancs argentés même à l’âge adulte. Un caractère distinctif fiable est fourni par la couleur de la membrane qui délimite la cavité abdominale : elle est blanchâtre chez la carpe à la lune et noire chez la carpe prussienne. Alimentation : Invertébrés benthiques, insectes et végétation.
La forme à croissance la plus rapide de la carpe à la lune, présente dans les lacs riches et les criques marines, est un poisson robuste et trapu aux écailles voyantes.
Le brochet (Esox lucius) est une espèce de poissons qui vit les fleuves et rivières, les lacs et les étangs d'Europe, d'Amérique du Nord, d'Asie et du Maroc. Son corps, long et puissant, est adapté pour la vitesse, avec sa nageoire dorsale unique placée à l’arrière et au-dessus de la nageoire anale. Dimensions : 40 à 120 cm, 0,5 à 15 kg. Rarement plus de 20 kg. Coloration : Flancs vert, ventre pâle et dos presque noir. Les flancs exhibent des marbrures jaune pâle, qui forment parfois des stries. Les brochets qui vivent dans des eaux sombres et tourbeuses peuvent présenter une couleur plus foncée. Alimentation : Les brochets sont des prédateurs dès la période de reproduction. Ils peuvent tenter d’avaler des poissons presque aussi gros qu’eux, notamment d’autres brochets. Les grands brochets sont capables d’avaler de grosses proies. On a ainsi pu trouver dans leur estomac des grenouilles, des campagnols amphibies et même de petits oiseaux d’eau.
Le brochet est l’un des poissons les plus rapides de Finlande. D’une longévité élevée, il peut atteindre une taille considérable. Les femelles deviennent beaucoup plus grosses que les mâles. Tout amateur de pêche à la cuillère a forcément un jour ou l’autre pris un brochet.
